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3 mai 2007 4 03 /05 /mai /2007 17:31

Bonjour c 'est Emre et Sylvain,

"Il ne faut plus se bagarrer dans l' école", ne pas jeter de papiers dans la cour de l' école, ne plus jouer dans les toillettes. Il faut que tout le monde s' accorde et que personne ne dise <lui il a des lunettes, il est pas beau...> .

voeux_2007_ecole.jpg

nos sites préferés:

sylvain: http://www.allocine.fr

emre: http://www.gratilog.net

nos messageries personnelles :

sylvain.thirion@laposte.net

emre.ylmaz@laposte.net

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3 mai 2007 4 03 /05 /mai /2007 13:07

Il faudrait que tout le monde ne jette pas les papiers dans la cour,

de ne pas se pousser, pas se bagarrer, 

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28 avril 2007 6 28 /04 /avril /2007 11:26
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28 avril 2007 6 28 /04 /avril /2007 10:20

Depuis plusieurs années, tous les CP passent deux journées à découvrir l'équitation avec les poneys. C'est l'occasion de se dépasser et de se rassurer.

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27 avril 2007 5 27 /04 /avril /2007 16:33

Hier, jeudi, nous avons passé la journée à Hannonville.

Nous avons fait des semis de radis, découvert le jardin lorrain  et les plantations d'autrefois.

Nous nous sommes déguisés en paysans et paysannes lorrains de 1900 et nous avons visité la maison lorraine de campagne comme il y a 100 ans.

Nous avons aussi travaillé sur le village-rue typique par une visite et le recherche de détails à travers les rues avec notre gidue : Monsieur radis!.

Aujourd'hui, vendredi, nous profitons de la journée de découverte de la rivière et de l'étang.

Ce matin, nous avons pêché plein de petites bêtes, des insectes, des mollusques....

Nous les avons observés à la loupe binoculaire.

On a vu une larve se transformer en libellule ! On s'est bien amusé avec les épuisettes !

A midi, nous avons fait nos valises ! ....Ce n'est pas une mince affaire !

Tout le monde va bien, le retour est toujours prévu à 18 h à l'école.     



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27 avril 2007 5 27 /04 /avril /2007 06:15

Hier, mercredi, nous avons passé la journée en fôret.

Le matin, nous avons étudié la flore :

-quelques arbres de notre région : le hêtre et le charme.
-quelques plantes  : la violette et l'anémone.

Nous avons aussi fait un jeu de reconnaissance des arbres grâce au tronc et aux feuilles.

L'après-midi, nois avons étudié la faune et chercher des empreintes et les traces des animaux (le renard et le sanglier) et nous avons joué au jeu de la chouette et de la souris (reconnaisssance des animaux grâce aux bruits).


Aujourd'hui, jeudi, nous sommes à Hannonville pour toute la journée afin de découvrir la maison lorraine et le jardin d'autrefois.


Nous amusons bien, nous mangeons bien, et nous apprenons beaucoup de choses intéressantes. 

Les CE1 à Bonzée.

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25 avril 2007 3 25 /04 /avril /2007 14:26

Nous sommes bien installés.

Mardi : découverte du village et de la ferme du Longeau.

Certains enfants n'ont pas trop dormis la première nuit, ils étaient excités, mais ils se rattraperont cette nuit, car les activités sont nombreuses.

Aujourd'hui nous sommes en forêt.

Tous les enfants mangent bien et sont heureux d'être à Bonzée.

A bientôt.

les CE1

 

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24 avril 2007 2 24 /04 /avril /2007 15:59

Ce matin, 7h30, les CE1 prenaient le bus à destination de Bonzée en Woëvre.

Dès leur arrivée, ils ont pris une petite collation, avant de découvrir la maison.

Rendez-vous vers 19h sur l'antenne de Radio Déclic, 87.7 FM pour un compte-rendu de la journée.

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22 avril 2007 7 22 /04 /avril /2007 08:47

 

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25 mars 2007 7 25 /03 /mars /2007 19:17

Les CM B vous proposent d'écouter l'émission qu'ils ont préparée sur le thème de l'ARCHEOLOGIE, lundi 26 mars à 13h35 sur l'antenne de RADIO DECLIC 87,7 FM.

Emission en téléchargement : émission du 26042007

Voici les questions-réponses posées à Delphines THEOLAS, archéolgogue, qui y  a gentiment répondues.

Questionnaire à une archéologue, Delphine THEOLAS
 
Les études
 
1)       Morgane : Faut-il aimer l’école pour devenir archéologue ?
 
Oui et non. Les connaissances nécessaires à la pratique de ce métier sont très différentes de celles acquises à l’école puis au lycée, donc ne pas aimer les mathématiques ou l’anglais n’empêche pas de devenir par la suite un bon archéologue. Toutefois, les études sont longues avant de pouvoir exercer ce métier, il faut donc quand même supporter de rester à l’école pendant de nombreuses années…
 
2)       Anaïs : Quelle étude faut-il faire pour devenir archéologue ?
 
Après le baccalauréat, la voie le plus directe et la plus spécialisée est celle de la faculté d’histoire de l’art et d’archéologie, proposée dans plusieurs universités françaises. Toutefois, on peut commencer par suivre un autres cursus (fac d’histoire par exemple) et ne se spécialiser en archéologie qu’après plusieurs années d’études universitaires.
 
3)       Morgane : Les études sont-elles longues ?
 
Oui. Si on veut espérer trouver un poste actuellement, il est conseillé d’avoir un niveau bac + 5 au minimum. Le cursus se compose d’une Licence, obtenue en 3 ans, puis d’un Master en 2 ans, que l’on peut faire suivre d’un doctorat, ce qui amène à 8 années d’études après le baccalauréat.
 
4)       Anaïs : Est-il nécessaire de parler des langues étrangères ?
 
Pour travailler à l’étranger, c’est indispensable. En France, la maîtrise des langues n’est pas obligatoire, mais vivement recommandée. En effet, on est souvent amené à consulter des publications qui ne sont pas toujours en langue française (beaucoup d’ouvrages spécialisés n’existent qu’en version anglaise ou allemande). En outre, on est aussi amené à collaborer avec des chercheurs étrangers, et la maîtrise des langues étrangères – de l’anglais au minimum – est cruciale pour pouvoir se comprendre.
 
Votre choix
 
5)       Fanny : Vouliez-vous déjà faire ce métier quand vous étiez petite ?
 
Je crois que oui. J’ai toujours aimé fouiner dans les jardins à la recherche d’on ne sait quel fabuleux trésor !
 
6)       Océane : Depuis combien de temps pratiquez-vous ce travail ?
 
Comme les études sont longues, je n’ai commencé mon activité salariée que récemment, en 2005. Mais j’ai commencé à fouiller bénévolement dès le début de mes études en fac, soit en 1999.
 
7)      Océane : Aimez-vous votre travail ?
 
Oui, c’est assez passionnant. Chaque jour est synonyme d’une nouvelle découverte, parfois minime parfois tout à fait prodigieuse pour l’avancée de nos connaissances. En outre, le travail se fait toujours au sein d’équipes très sympathiques.
 
 8)      Dylan : Avez-vous déjà visité une pyramide ?
 
Non, malgré l’idée reçue, tous les archéologues ne rêvent pas d’être Indiana Jones et de parcourir l’Egypte à la recherche de trésors somptueux. Personnellement, je n’ai jamais été particulièrement attirée par l’étude de la civilisation égyptienne. Il existe en France des sites assez exceptionnels, qui même s’il ne sont pas aussi impressionnants que les pyramides, valent quand même le détour.
 
9)      Anaïs : Etes-vous spécialisée dans une période de l’histoire ?
 
A la fin de mes trois premières années en fac, durant lesquelles l’enseignement est assez généraliste, je me suis spécialisée en archéologie gallo-romaine, c’est-à-dire l’histoire de la Gaule de l’annexion par les Romains (fin du Ier s. av. J.-C.) à la chute de l’empire (fin du Ve s. ap. J.C.).
 
10)   Anaïs : Quels est votre plus grand rêve d’archéologue ?
 
Je ne rêve pas vraiment de faire une découverte extraordinaire, quoique ce serait quand même sympa. Mon plus grand rêve est plus terre à terre, je souhaiterais surtout obtenir un poste stable et ne pas être obligée de vivoter entre deux contrats de courte durée.
  
Votre métier
 
11) Alexia : Quels sont les inconvénients dans votre métier ?
 
L’inconvénient principal, c’est le manque de postes disponibles par rapport au nombre d’archéologues diplômés. Du coup, il est très difficile d’obtenir une place fixe quelque part. On est souvent obligé d’effectuer des missions courtes, loin de chez nous et pour des salaires pas toujours très élevés par rapport à nos années d’études.
A côté de ça, le travail sur le terrain est parfois fatiguant car il faut porter de lourdes charges et travailler dans des positions pas toujours bonnes pour le dos ou les articulations. Genoux et poignets sont très sollicités et beaucoup d’archéologues développent des pathologies au niveau de ces zones fragiles.
 
12) Vincent : Voyagez-vous beaucoup ?
 
Comme je suis spécialisée dans l’étude de la Gaule, je n’ai pas à me déplacer hors de l’Hexagone. Toutefois, la pénurie de postes nous pousse souvent à accepter de travailler assez loin de chez nous et donc de vivre en déplacement au cours de la semaine, et ce parfois pendant plusieurs mois.
En outre, les colloques et autres conférences sont également l’occasion de déplacements à travers la France entière.
 
13)   Mathilde : Quelles sont les choses les plus faciles et les plus difficiles dans votre métier ?
 
Je ne saurais dire ce qui est le plus facile car je pense que chaque archéologue a ses préférences, qu’il s’agisse de la fouille à proprement parler, de l’exécution des relevés et plans, de la rédaction d’un rapport… En ce qui concerne les difficultés, l’aspect le plus contraignant est pour moi celui des facteurs climatiques : il est difficile de travailler quand il fait une chaleur caniculaire ou un froid de canard, ou pire quand il pleut à seaux…
 
14) Bryan : Votre métier est-il dangereux ?
 
Pas plus qu’un autre, je pense. Bien sûr, il y a toujours le risque de se blesser avec un outil, de se faire mal si on ne regarde pas où on met les pieds, mais ça peut arriver chez soi aussi…
 
15) Marine : Un archéologue est-il bien payé et par qui ?
 
En France, l’archéologie est subventionnée par l’Etat. Il existe à l’heure actuelle trois grands types de structures chargées des fouilles :
- l’INRAP (Institut national de recherche en archéologie préventive), la plus grosse structure, qui emploie la majeure partie des archéologues français,
- le Ministère de la culture, par le biais des SRA (services régionaux d’archéologie),
- les collectivités territoriales (ville, département).
Il faut y ajouter les chercheurs du CNRS et ceux de l’université. Les salaires sont très variables. Un simple technicien de fouille à l’INRAP ne touche guère plus que le SMIC tandis que certains grands chercheurs peuvent toucher 4000 ou 5000 euros. Mais en général, un archéologue débutant ne peut espérer obtenir plus de 1500 euros.
 
16)   Emre : Quels sont vos horaires de travail ?
 
Ils varient en fonction de l’employeur mais en général, nous effectuons 36h/semaine, réparties sur les 5 jours de la semaine, soit des horaires types 8h-12h/13h-17h, avec souvent relâche le vendredi après-midi.
 
17)   Alexia : Travaillez-vous aussi la nuit ?
 
Non, pas à ma connaissance. Je pense que nous n’y sommes d’ailleurs pas autorisé, même en cas de découverte fabuleuse…
 
18)   Vincent : Travaillez-vous beaucoup ?
 
Nous effectuons le même temps que tous les autres salariés, mais il est fréquent de travailler aussi chez soi sur son temps libre :effectuer des recherches complémentaires, rédiger un rapport, mettre au net des relevés… Le temps d’action dévolu aux archéologues est toujours très court et sans ces heures supplémentaires, on ne pourrait jamais finaliser les travaux.
 
19)   Fanny : Travaillez-vous en équipe ou seul ?
 
La phase de terrain s’effectue toujours en équipe, équipe dont la taille est très variable en fonction de la surface à fouiller (de 2 ou 3 personnes à plusieurs dizaines). Pour ce qui est de la rédaction d’un rapport, des relevés de plans, de l’étude du mobilier, les tâches se font souvent en solitaire, ou à deux maximum…d’où des sommes de travail souvent importantes !
 
20)   Océane : Etes-vous beaucoup à pratiquer ce travail ?
 
L’INRAP, qui est la plus grosse structure de fouille en France, emploie environ 5000 personnes, auxquelles s’ajoutent quelques centaines de personnes employées par les collectivités, les universités…
 
Les fouilles
 
21)   Julie : Comment se déroule généralement une fouille ?
 
Une fois l’autorisation de fouille obtenue, un délai de durée des travaux est fixé. Après le décapage à l’aide d’engins mécaniques des couches supérieures de terre, souvent dénuées d’informations archéologiques, on commence la fouille manuelle, à l’aide de pelles, pioches, truelles…
Chaque « couche » différente reconnue dans le sol fait l’objet d’un enregistrement (fiche, photo, dessin…) de même que l’ensemble des objets que l’on y trouve. Ces objets seront par la suite nettoyés, inventoriés, dessinés…Lorsqu’une couche est enregistrée on la détruit pour découvrir les suivantes. Lorsque ces couches sont constituées de vestiges immobiliers (restes de murs, dallages, foyer…), une réflexion est entreprise pour savoir s’il est plus utile de les conserver ou de les détruire pour voir ce qui se cache dessous.
Une fois l’ensemble de la surface étudiée, il s’agit de regrouper l’ensemble des données collectées et de les étudier pour retracer l’histoire du site et des populations qui l’ont occupé.
 
22)   Ridwane : Qui décide de faire des fouilles et qui les organise ?
 
Les budgets sont alloués par une commission spécifique dépendant du Ministère de la culture, de même que les autorisations de fouilles. Les structures citées plus haut (INRAP, SRA, Ville…) peuvent prétendre à la direction d’un chantier. L’attribution d’une fouille à l’une ou l’autre de ces structures dépend de ses moyens financiers et matériels, mais surtout de son budget prévisionnel (moins le budget proposé par la structure est élevé, plus ses chances sont grandes de remporter le marché…).
 
23) Julien : Où avez-vous déjà fait des fouilles, en France ou à l’étranger ?
 
Uniquement en France vu ma spécialité, mais j’ai été amenée à travailler dans de nombreux départements : Rhône, Isère, Var, Charente, Doubs…
  
24) Aymeric : Combien de temps durent en général une fouille ?
 
La durée d’une fouille varie en fonction de la surface à fouiller, de l’ampleur des vestiges que l’on pense trouver (des sondages sont effectués en amont pour tester le potentiel archéologique de la zone, c’est-à-dire la quantité de vestiges présents). En outre la durée varie selon le statut de la fouille, préventive (sur une zone amenée à être réaménagée, dans le cadre de la construction d’un immeuble, d’une voie ferrée, d’une autoroute) ou programmée ( sur une zone uniquement consacrée à la recherche). Les fouilles préventives n’excèdent guère quelques mois, un an pour les zones les plus riches. Les fouilles programmées s’étalent sur plusieurs années, à raison d’une ou deux campagnes par an, de deux à trois mois chacune.
 
25) Emre : Cherchez-vous plutôt des os de dinosaures, des ossements humains, des silex, des fossiles, des armes, des habits ?
 
En France, les os de dinosaures sont rares ; et les fossiles correspondent à une chronologie plus élevée que celle qui nous occupe… Et surtout on ne cherche pas tel ou tel sorte de vestiges en particulier, on récolte l’intégralité des objets trouvés, sans jamais savoir à l’avance ce qu’on va découvrir. Les objets en pierre ou en céramique (silex, poteries) sont les plus fréquents car ils résistent mieux au temps que les objets en métal ou en tissu.
 
26) Julie : Combien y-a-t-il de personnes sur un site de fouille ?
 
C’est très variable en fonction de la surface à fouiller et des moyens financiers alloués. Cela va de quelques personnes à plusieurs dizaines, certaines personnes n’intervenant que ponctuellement comme les géomètres ou les spécialistes (zoologues, anthropologues…)
 
27) Anne-Lise : comment fait-on pour choisir un site de recherche ?
 
Toutes les zones où existe des vestiges sont répertoriées (c’est la tâche d’un certain nombre d’archéologues, spécialisés dans le catalogage de ces zones sensibles). Si des travaux (ligne TGV, constructions) sont prévus sur l’une de ces zones, on décrète utile de faire des fouilles avant le début des travaux pour récolter les données archéologiques amenées à disparaître.
 
28) Fanny : De quels outils avez-vous besoin pour faire des fouilles archéologiques ?
 
Ils sont très divers : engins mécaniques, outils divers (brouettes, pelles, seaux, truelles…), matériel de dessin, de photographie et de topographie (pour les relevés et les plans, coupes…), support informatique (pour l’étude des objets, la rédaction du rapport…)…et j’en oublie sûrement !
 
29) Laetitia : A combien de profondeurs faut-il descendre pour faire des fouilles ?
 
C’est très variable, parfois, il suffit d’enlever la couche de terre végétale (celle sur laquelle repose la végétation) pour tomber sur des vestiges. Parfois, des sondages sur plusieurs mètres d’épaisseur ne révèlent rien. C’est la longueur des phases d’occupation (le temps pendant lequel le site a été occupé) qui détermine l’importance des couches archéologiques (parfois plusieurs mètres de stratigraphie, parfois presque rien).
 
30) Jimmy : A-t-on déjà fait des fouilles en Lorraine et qu’a-t-on trouvé ?
 
Comme dans toutes les régions, il y sûrement eu des fouilles dans votre région, lors de la construction d’autoroutes, de voies ferrées…Je connais peu le passé archéologique de cette région, mais un tour sur le site de l’INRAP ou celui de la DRAC de votre région devrait vous donner quelques informations sur le sujet (fouilles en cours, grands sites archéologiques…)
 
31) Jimmy : Dans quel pays fait-on le plus de fouille ?
 
Dans les pays qui ont une histoire riche et longue, et surtout qui ont les moyens politico-économiques de réaliser des fouilles . Dans certains pays au passé archéologique riche, la recherche est quasi inexistante car la résolution de problèmes plus graves (guerre, misère…) est prioritaire. Au contraire, certains pays riches et stables comme les Etats-Unis organisent peu de fouilles car il ont une histoire de quelques siècles seulement. Dans ce cas précis, les chercheurs américains exportent leur savoir-faire à l’étranger.
 
Les trouvailles
 
32) Marine : Quelle est votre plus grande trouvaille jusqu’à présent ?
 
Pas de trésor monétaire ou de superbe statue en or…Je dirais une boucle de ceinture incrustée d’un décor en verre peint représentant un couple du Moyen Age.
 
33) Laetitia : Trouvez-vous toujours quelques choses d’intéressant sous la terre ?
 
Non, ce n’est hélas pas systématique. Mais il est rare de ne rien trouver du tout, même si les trouvailles se résument parfois à quelques tessons de poteries, quelques vestiges de murs et des fragments d’os…
 
34) Dylan : Avez-vous déjà trouvé des mosaïques romaines ?
 
Non, les sites avec des mosaïques sont assez rares, car ils correspondent aux habitats des personnalités aisées de l’époque gallo-romaine. En outre, ils ont souvent fait l’objet de pillages il y a quelques dizaines d’années. On trouve parfois des petits fragments de mosaïques encore en place ou alors des tesselles (petits parallélépipèdes qui, mis côte à côte, forment une mosaïque).
 
34) Bryan : Quels sont les ossements le plus souvent trouvés ?
 
Cela dépend du type de site fouillé. Sur le site d’une nécropole (cimetière), on trouvera essentiellement des ossements humains, souvent même des squelettes entiers. Sur les sites d’habitation, on trouve essentiellement des os de porc, de bœuf, parfois d’équidés.
 
35) Elia : Que faites-vous de vos découvertes ?
 
Tous les objets découverts sont conservés : après avoir été répertoriés et étudiés, il faut trouver un endroit pour les stocker…La plupart finissent en caisses dans des dépôts archéologiques poussiéreux…Une infime partie à la chance d’être exposée en musée ou lors d’expositions temporaires.
 
37) Anne-Lise : Comment fait-on pour dater des objets trouvés ?
 
Il existe deux types de datation : relative ou absolue. La première consiste à dater un objet d’après sa position dans la couche archéologique, en fonction des autres objets présents pour lesquels une datation est possible (monnaie par exemple). Cette façon de dater reste très imprécise.
La seconde datation, absolue, nécessite le recours à des techniques scientifiques complexes qu’il serait très long d’expliquer. Je peux toutefois vous en citer quelques exemples. La dendrochronologie permet de dater les objets ou éléments d’architecture en bois. L’analyse au carbone 14 permet de dater un grand nombre d’objets d’origine organique (tissu, os…).
 
38) Ridwane : Comment peut-on connaître le résultat de fouilles ?
 
L’ensemble des rapports de fouilles sont consultables dans les DRAC (direction des affaires culturelles) qui abritent les services régionaux d’archéologie. Le site Internet de l’INRAP offre une présentation intéressante de tous ses chantiers en cours à travers la France.
 
39) Aymric : y-a-t-il beaucoup de musées archéologiques en France ?
 
Un nombre assez important, oui. Tous n’ont pas la même importance, mais on tend de plus en plus à mettre en valeur les découvertes, et la plupart des sites accessibles au public se dotent désormais d’un musée pour compléter leur présentation des vestiges au public. Je pense qu’une liste assez complète est disponible sur Internet, soit sur le site des DRAC soit via un moteur de recherche.
 
40) Stecy : Quel est l’objet le plus lourd que vous avez trouvé ?
 
 Les objets les plus lourds sont ceux en pierre, comme les éléments d’architecture (chapiteau ou fût de colonne, meule de moulin, fragment d’inscription…)
 
 
J’espère avoir répondu correctement et de manière claire (et pas trop technique…) à vos questions. Si vous souhaitez des précisions sur l’un des sujets abordés, n’hésitez pas à me contacter, je pourrais toujours vous orienter sur de la documentation appropriée. DT

 MERCI ENCORE

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